La situation de crise si singulière que nous avons tou.x.t.e.s vécue ces dernières années a eu un impact inattendu sur ma pratique, ma démarche exploratoire laissant une large place à l’intuitif.
Un déplacement, des questions :
Pourquoi l’humain a un tel besoin de se représenter, de se reconnaître dans les formes alentour, de s’inventer un soi autre que soi, se doubler, se dédoubler ? A quel moment un objet en mouvement prend vie ? Quels sont les contextes sociaux propices à ce « décentrement » ? Pourquoi les questions d’identité, l’usage d’avatar, d’identités numériques multiples, la notion d’alter ego sont autant présents sur la scène artistique actuelle ?
Peut-être que la création d’un double distancé, à la foi copie et fantasme, permet de déployer un terrain de fiction et d’émancipation propice à une créativité décomplexée.