Inside out
Qu’est-ce qui t’as fait passer de l’extérieur à l’intérieur?
-En 2007, la population genevoise avait vôté pour l’interdiction de l’affichage sauvage dans les rues. J’étais devenu tout d’un coup un hors-la-loi puisque je collais des affiches délires et des dessins sur les murs.
Est-ce que tu avais des retours?
-Non, je n’avait pas vraiment de retour sauf peut-être des interactions avec des personnages ivres lorsque je collais mes affiches.
Tu n’aurais pas envie de continuer?
-Et bien non, je ne suis pas du genre à braver les interdictions et me prendre une amende.
Aujourd’hui, te sens-tu plus à l’aise?
-Je suis un plus connu qu’avant, je peux montrer mon travail à l’intérieur dans des espaces d’art ou des appartements.
Aimes-tu faire plaisir aux gens?
-Oui mais ce n’est pas la même chose que de montrer des pièces dans la rue ou dans un espace. A l’intérieur, je peux vendre mes trucs. Un peu d’argent ça fait du bien surtout quand ça réjouit l’acheteur-se.
Qu’est-ce qui t’as fait entrer aux Beaux-Arts de Genève?
-L’interdiction de l’affichage sauvage coïncide avec mon entrée aux Beaux-Arts.
Est-ce que ton travail peut être enfermé deux fois, c’est-à-dire à l’intérieur de la toile et à l’intérieur de l’espace d’exposition?
-Oui, mais il a tendance à circuler maintenant sur internet à travers les réseaux sociaux tels que Facebook et Instagram. Cela devient plus populaire et tout au même niveau.