Monsieur Palomar (1983)
Italo Calvino (Gallimard)

Lecture par Rinny Gremaud
samedi 25 janvier à 14 heures

Monsieur Palomar est féru d’observation, et d’ailleurs, son nom est emprunté au Mount Palomar, un observatoire astronomique californien.
Dans sa préface, Calvino explique que les textes choisis “sont basés sur un certain type d’attention, visant des champs limités d’observation – une girafe dans un zoo, une vague qui bat la plage, la vitrine d’une boutique -, et qui devient récit par un souci maniaque d’exhaustivité descriptive.”

“Ponctuellement un dard de lumière part du soleil, se reflète sur la mer calme, scintille dans le tremblement de l’eau, et voici que la matière devient réceptive à la lumière, se différencie en tissus vivants, et tout à coup un oeil , une multitude d’yeux fleurissent, ou refleurissent…
Toutes les planches à voiles ont à présent été tirées sur le rivage, et le dernier baigneur transi – qui a pour nom Palomar – sort de l’eau lui aussi. Il s’est convaincu que l’épée existera même sans lui: pour finir il se sèche avec une serviette éponge et rentre à la maison.”
Monsieur Palomar, Italo Calvino, Gallimard, p.34-35